Barthélemy Cousin, Associé, Stephenson Harwood

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Barthélemy Cousin, associé au sein de Stephenson Harwood, a répondu aux questions du Monde du Droit.

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Stephenson Harwood ?

J’ai été séduit par l’ambitieux projet de développement que m'a présenté Alain Gautron, Managing Partner du bureau parisien. J'ai été associé avec Alain et Stéphane Salou chez Norton Rose Fulbright pendant plusieurs années, et nous avons travaillé ensemble sur de nombreux dossiers. Je suis enchanté de les retrouver. Enfin je recherchais un cabinet international jouissant d'une réputation bien établie dans le domaine du contentieux. Stephenson Harwood m'offre tout cela avec en plus, à Paris, la souplesse de fonctionnement et le dynamisme d'un bureau en pleine expansion.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

Je suis membre du Barreau de Paris depuis 1992. J’ai débuté ma carrière dans le contentieux des affaires au sein du cabinet de niche Pierre Chaigne & Associés, puis j’ai rejoint successivement les cabinets Paul Hastings, Ayache Salama & Associés et, à partir de 2000, Norton Rose Fulbright dont je suis devenu associé en 2005. J’ai eu la charge du département Dispute Resolution au sein duquel j'ai développé une pratique de contentieux commercial général, de droit des assurances ainsi de contentieux Ohada pour des compagnies pétrolières et minières américaines, australiennes, britanniques et africaines.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

J'ai appris auprès de Pierre Chaigne la pugnacité et la capacité d'encaisser les coups et de les rendre. J'ai ensuite appris de Dominique Borde à approfondir les dossiers dans les moindres détails. Mais celui qui m'a le plus marqué est un confrère tchadien de mon âge par son courage physique et son engagement pour ses clients dans un environnement particulièrement politiquement complexe et souvent hostile.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Etre parvenu à organiser sans la moindre anicroche le complet paiement aux 4.000 ex-salariés et fournisseurs du projet de pipeline Tchad-Cameroun des sommes leur revenant à la rupture litigieuse de leur contrat. Véritable défi logistique et humain, ce paiement direct a permis d'éviter toute captation frauduleuse des sommes allouées, et a par ailleurs eu pour conséquence d'élever le taux de bancarisation du pays !

Quels sont vos domaines de compétences ?

J'ai une pratique de contentieux commercial des affaires avec une forte spécialisation en droit des assurances sur un positionnement davantage « assurés » qu'« assureurs ». J’ai par ailleurs développé une expertise de contentieux et d'arbitrage au sein de l’espace Ohada et en Afrique francophone. En y ajoutant celle de Nicolas Demigneux, nous avons une excellente expérience de terrain des pays suivants : Côte d'Ivoire, Tchad, RDC, Congo Brazzaville, Mali, Guinée et Djibouti.

Qui conseillez-vous ?

Nous accompagnons des banques et des grands groupes industriels français et étrangers dans le secteur de la finance, de l’énergie, des transports et des assurances.

Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?

Sur la scène internationale le cabinet Stephenson Harwood jouit d'une réputation d'excellence pour sa pratique en contentieux. Mon objectif est d'atteindre ce même niveau de reconnaissance à Paris en premier lieu, dans le secteur du contentieux financier (bancaire et assurance), sur lequel nous nous appuyons notamment sur l'expérience de banquier de Michel Bauer, Senior Of Counsel, et en second lieu, en contentieux construction et risque industriel. L'arrivée de Nicolas Demigneux, Of Counsel, qui jouit d'une pratique reconnue en la matière, s'inscrit dans la volonté de développement de ces deux derniers secteurs.

 

Propos recueillis par Arnaud DUMOURIER