« BCLP a su développer un réseau international intégré et cohérent »

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Le Monde du Droit a interrogé Elodie Valette et Philippe Métais qui viennent de rejoindre BCLP en tant qu'associés.

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre BCLP (Bryan Cave Leighton Paisner) ?

PM : BCLP a su développer un réseau international intégré et cohérent en s’appuyant sur deux pôles essentiels, les Etats-Unis et le Royaume-Uni, ainsi qu’en Europe continentale, comme à Paris, à Bruxelles, à Francfort et à Moscou.

Cette présence à l’international est très importante pour nous car nous pourrons ainsi apporter notre expertise en matière de dossiers transnationaux, que ce soit dans le domaine des investigations pénales ou règlementaires ou dans celui des contentieux civils de masse.

Notre pratique reconnue en matière de contentieux financier et bancaire est également totalement compatible avec BCLP, en termes d’absence de conflits d’intérêts et de stratégie de BCLP à l’égard des institutions financières et des fonds d’investissement.

EV : Si BCLP est un cabinet parfaitement structuré et organisé, il a su également conserver un esprit entrepreneurial, ce que nous apprécions tout particulièrement.

Pour nous, l’expérience en matière de contentieux se nourrit d’être confronté à des situations très diverses, que ce soit à Paris ou en province, devant les tribunaux de proximité, les tribunaux judiciaires ou les Cours d’appel, sans oublier bien sûr les tribunaux de commerce. C’est grâce aussi à notre expertise en matière de conflits d’actionnaires ou de contentieux des procédures collectives que nous avons développé un sens de la stratégie judiciaire dans les affaires complexes multi-domaines. Nous continuerons chez BCLP d’intervenir dans un large périmètre de contentieux, en synergie avec les autres équipes du cabinet, notamment en M&A et en restructurations.

PM : Last but not least, nous rejoignons Constantin Achillas et son équipe dont la réputation, auprès des clients et au sein du monde judiciaire, est excellente et avec qui nous avons de nombreux projets de développement.

Plus généralement, nous avons eu de très bons retours sur l’ambiance de travail entre les associés et les collaborateurs au sein de BCLP et nous comptons bien y contribuer !

Est-ce que c'est plus facile de rejoindre BCLP quand on arrive avec son équipe ?

PM : Cela dépend probablement des circonstances et du projet.

En l’occurrence, le projet de rejoindre BCLP a suscité l’intérêt de nos collaborateurs Laura Cann et Jules Grasso. Comme nous, la caractéristique entrepreneuriale du cabinet les a attirés.

Ils ont également en tête leur propre avenir, dont ils savent que les 5 à 10 ans qui viennent sont déterminants.

EV : De manière très pragmatique, il était essentiel que notre équipe reste soudée, à la fois pour assurer la continuité des dossiers en cours et pour répondre aux sollicitations des autres équipes et des autres bureaux de BCLP.

L’équipe que nous allons former avec Constantin Achillas comptera désormais une dizaine d’avocats et nous avons pour intention d’intégrer rapidement de nouveaux membres.

Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?

PM : Ce sont des objectifs que nous partageons intégralement avec Constantin Achillas.

En premier lieu, nous serons en capacité d’offrir à la clientèle internationale de BCLP une plateforme de premier plan, à Paris, lui assurant l’excellence dans le traitement des contentieux complexes et transnationaux.

En complémentarité avec Constantin Achillas, nous allons couvrir la plupart des domaines du contentieux des affaires et ce, de manière transversale : civil, pénal et réglementaire. Ces synergies s’inscrivent dans la droite ligne de la stratégie mondiale qui repose sur 3 pôles d’excellence dont le contentieux et les enquêtes (internes et internationales), le transactionnel M&A et l’immobilier en tant que classe d’actifs. Cette ambition forte sur la dimension contentieuse est évidemment très attractive pour nos clients et pour notre équipe.

EV : Nous souhaitons également que notre équipe soit à la pointe du traitement des contentieux émergents liés aux questions de RSE, comme en matière de devoir de vigilance ou d’allégations environnementales.

Plus prosaïquement, nous souhaitons continuer d’exercer notre métier comme nous l’aimons, avec toute la rigueur et le sérieux qu’exige la conduite des procédures judiciaires mais aussi … avec enthousiasme et dans la bonne humeur !

Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier