Louis-Jérôme Laisney : « Sindhura Swaminathan et moi avons avant tout pour ambition de développer une pratique de premier plan en financement de projets »

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Louis-Jérôme Laisney, en qualité de Counsel, renforce la pratique bancaire et financière d’Eversheds Sutherland à Paris.

Nouvelle étape pour Eversheds Sutherland à Paris, qui confirme ses ambitions et son attractivité avec le recrutement de Louis-Jérôme Laisney. Il a pour objectif de construire au sein d’Eversheds Sutherland une pratique innovante axée sur une relation de co-développement. Ce positionnement s’illustre par une collaboration étroite avec les clients français et internationaux ce qui permet d’appréhender les besoins actuels et futurs.

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Eversheds Sutherland ?

Tout part d’une histoire d’amitié, avec Sindhura Swaminathan et notre « troisième mousquetaire », qui nous rejoindra prochainement. Sous d’autres cieux, nous avons pris l'habitude de travailler ensemble au quotidien, sur de nombreuses opérations qui nous ont permis de mettre en commun nos expériences et de tirer parti de notre complémentarité. Eversheds Sutherland a su comprendre cette complémentarité et nous a fait confiance pour bâtir ensemble une équipe avec des objectifs ambitieux, orientés vers une relation de co-développement avec nos clients.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

J’ai débuté ma carrière en 2009 chez Hogan Lovells, où j'ai travaillé pendant presque 10 ans sur une grande variété de financements, du financement de projets au financement d’acquisition en passant par les restructurations de dettes. J’ai ensuite souhaité parachever mon expérience des financements de projets en rejoignant en 2018 le cabinet White & Case, où j’ai fait la connaissance de ceux avec qui je démarre aujourd'hui cette nouvelle aventure chez Eversheds Sutherland.

Qui vous a le plus influencé votre carrière ?

Olivier Fille-Lambie, qui a été mon mentor et qui est aujourd’hui un ami pour qui j’ai la plus grande estime, tant pour sa valeur professionnelle que pour ses qualités humaines. Paule Biensan, qui m’a appris à chercher des solutions parfois très éloignées des sentiers battus. Je dois aussi beaucoup à Sabine Bironneau-Loy et à Michel Quéré.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Difficile de choisir… Peut-être le plus rocambolesque : Le closing d’une importante restructuration de dette. Un vrai vaudeville, avec ses rôles bien déterminés, ses intrigues de dernière minute, ses coups de théâtre, son lot de postures, de conciliabules et quelques portes qui claquent. Une fois signé, un grand souvenir !

Plus sérieusement, j'ai beaucoup apprécié participer à la rédaction du projet de réforme de l'Acte uniforme portant organisation des sûretés de l'OHADA (Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires). Il n'est jamais facile de se faire législateur et nous avons pu compter sur les talents du regretté Professeur Pierre Crocq, qui dirigeait notre groupe d'experts et auprès de qui j'ai beaucoup appris. Cette expérience tout à fait privilégiée a été déterminante dans mon orientation vers les financements de projets sur le continent africain.

Qui conseillez-vous ?

Je remarque que cela dépend du type de dossier. Sur les financements de projets, je conseille essentiellement des sponsors et des emprunteurs. Pour les financements d’acquisitions, les financements corporate et les restructurations de dettes, j’interviens généralement pour le compte des prêteurs.

Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?

Sindhura et moi avons avant tout pour ambition de développer une pratique de premier plan en financement de projets. Nos expertises respectives nous permettent d’agir depuis Paris tant en droit français qu’en droit anglais et en droit OHADA, aussi bien sur les aspects relatifs au développement d'un projet que sur son financement. Nous pourrons très prochainement nous appuyer sur une équipe expérimentée de 8 avocats. J’ai également à cœur de continuer à développer mon expérience sur les autres types de financements car cette variété m’a toujours beaucoup apporté.

Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier