Alexander Brabant, Associé, DLA Piper

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Alexander Brabant, Associé, DLA PiperAlexander Brabant, DLA Piper, nouvel associé répond aux questions du Monde du Droit.

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre le cabinet DLA Piper ?

Pour plusieurs raisons : d’abord, la combinaison d'une équipe forte en arbitrage international et d'une pratique Afrique vraiment structurée. Puis, la dimension internationale du cabinet (global footprint), mais aussi le dynamisme de son bureau parisien sous l'impulsion de Michel Frieh. Enfin, la qualité des associés dont en particulier ceux avec qui je travaille au quotidien comme par exemple Michael Ostrove, Michael Saunders et Philippe Blaquier-Cirelli.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

Avocat admis au Barreau de New York, je suis arrivé en France en juillet 1991 pour un stage chez Duclos Thorne et Mollet-Vieville. Ma première collaboration sera chez BMH Avocats où je commence une activité d'avocat en contentieux des affaires.
En 1996, je passe l'Examen "article 100" et suis admis au Barreau de Paris. Je rejoins alors le Cabinet Gide Loyrette Nouel où je poursuis mon activité contentieuse.
En septembre 2000, je rejoins le cabinet Sokolow Dunaud Mercadier Carreras (SDMC) où je commence mes premiers arbitrages internationaux ainsi que mes premières expériences en Afrique (au Maroc et à Djibouti notamment).
Après l'explosion de SDMC en 2003, je rejoins Norton Rose où je dirige l'activité arbitrage international de son bureau parisien et où la dimension africaine de mon activité prendra son essor.
En 2011, j'ai accepté de participer à l'ouverture du bureau parisien du cabinet Heenan Blaikie mais ce sera une expérience décevante, ce cabinet ayant fini par renoncer à ses projets sur le plan international. C'est ainsi que j'ai rejoint DLA Piper en septembre 2014.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Il n'y a pas une personne en particulier, mais plusieurs qui ont contribué de mes compétences en procédure civile, en technique contractuelle, dans le domaine des ressources naturelles et l'arbitrage international (ils se reconnaîtront).

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Je ne crois pas avoir un souvenir en particulier, plutôt des états de faits : la relation avec un client où je suis intégré dans son équipe juridique comme si j'étais in-house counsel ; le plaisir du travail en équipe et, évidemment, le plaisir toujours renouvelé de gagner les affaires qui me sont confiées.

Quels sont vos domaines de compétences ?

L'arbitrage international avec une composante (pas nécessairement juridique) de gestion de crise.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

Je viserai plutôt des tendances comme l'émergence de nouvelles institutions d'arbitrage en Afrique et l'évolution d'une perception assez critique de l'arbitrage CIRDI par certains pays.

Qui conseillez-vous ?

Une clientèle très majoritairement internationale. Ces dernières années, mes secteurs de prédilection sont les ressources naturelles (en particulier le minier) et les télécoms ; géographiquement, je travaille énormément en Afrique de l'Ouest et Sub-Saharienne.

Propos recueillis par Arnaud Dumourier